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Konrad Adenauer forme une vingtaine de journalistes sur la politique de sécurité dans la lutte contre le terrorisme en Afrique subsaharienne

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Le Programme de Dialogue sur la Sécurité en Afrique subsaharienne (SIPODI) de la Konrad-Adenauer a  organisé les 04 et 05 juillet 2024, à l’endroit d’une vingtaine de  journalistes issus du réseau de journalistes Africains sur les questions de Sécurité et Défense, un séminaire de réflexion sur la thématique : « Journalisme et politique de sécurité dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest » à Jacqueville,  ville balnéaire située à 43 kilomètres d’Abidjan.

Cette initiative vise à mieux équiper les journalistes pour traiter des questions complexes liées au terrorisme et à la sécurité nationale et transfrontalière.

S’exprimant au nom du Dr Tobias Reüttershoff, directeur du Programme SIPODI, Adelis Yapi, Chargé de Programme SIPODI à la Fondation Konrad Adenauer a souligné l’importance de la politique de sécurité, ainsi que du rôle des journalistes dans la lutte contre le terrorisme. Il a expliqué que cette problématique implique de doter les journalistes des moyens nécessaires pour comprendre et analyser les stratégies de politiques publiques mises en œuvre pour contrer les actions terroristes dans nos sociétés. En outre, il a mis l’accent sur la lourde tâche du journaliste, celle de transmettre les informations dans un souci d’équité et de professionnalisme.

Adelis Yapi, Chargé de Programme SIPODI à la Fondation Konrad Adenauer

Guedegbe Gérard, spécialiste en stratégie de communication, a déclaré que les journalistes jouent un rôle crucial dans la chaîne de communication. Selon lui, cette fonction crée de grandes attentes à l’égard des journalistes, afin que leur travail ne sert pas de relais aux mouvements terroristes. C’est pour cette raison que les journalistes doivent comprendre que dans les plans de communication de ces mouvements, ils sont des cibles privilégiées pour la diffusion de leur propagande, a-t-il insisté.  Et d’ajouter qu’il est essentiel que les journalistes sachent quoi publier et s’assurent que leur production contribue à la paix, plutôt que de susciter un climat de terreur ou de psychose.

Les participants originaires de la Côte d’Ivoire, du Togo, du Bénin, du Sénégal et de la RDC vont prendre part à des sessions interactives animées par des experts en sécurité régionale et en politique antiterroriste.

 

Les participants originaires de la Côte d’Ivoire, du Togo, du Bénin, du Sénégal et de la RDC vont prendre part à des sessions interactives animées par des experts en sécurité régionale et en politique antiterroriste

Maya Konan

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