Le projet “Noor” qui se déroule du 15 au 28 novembre 2024, au service ophtalmologique du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville, est financé par le Centre Roi Salman pour les secours et aides humanitaires, en collaboration avec la Fondation Al Bassar International.

Il s’inscrit dans le cadre des relations bilatérales entre l’Arabie Saoudite et la Côte d’Ivoire, établi depuis 1985. Ce programme vise à réduire la cécité dans le pays en répondant aux besoins des populations vulnérables. “Plus de 100 interventions ont déjà été réalisées depuis le début de la campagne”, a souligné l’ambassadeur saoudien, précisant que le Centre Roi Salman a financé 1 275 projets de santé depuis 2015 pour un montant total de 1,5 milliard de riyals saoudiens.

Lors de la cérémonie au CHU de Treichville, l’ambassadeur a apprécié la coopération entre les deux nations, évoquant aussi des projets comme “La Route de la Mecque”, qui facilite le pèlerinage des Ivoiriens, et les investissements du Fonds saoudien pour le développement . Il a exprimé sa gratitude au gouvernement ivoirien, au ministère de la Santé et au CHU de Treichville, ainsi qu’au Groupe des épouses des chefs de missions diplomatiques, pour leur soutien dans l’organisation de la campagne.

Le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba a exprimé sa reconnaissance envers l’Arabie Saoudite et ses partenaires. Il a rappelé les efforts du gouvernement ivoirien pour améliorer la santé visuelle en Côte d’Ivoire, notamment avec l’ouverture de nouveaux services ophtalmologiques dans plusieurs régions et des investissements dans la formation de professionnels de santé. Il a également souligné l’importance de ce projet, dans un pays où la cataracte reste la principale cause de cécité évitable, affectant de nombreuses personnes.

“La cataracte est la principale cause de cécité évitable en Côte d’Ivoire, responsable de la perte d’autonomie de plus de 150 000 personnes, dont 26 000 sont aveugles. Chaque année, 30 000 nouvelles personnes sont enregistrées avec cette affection. Pourtant, malgré l’existence de technologies médicales avancées, le manque d’infrastructures et de professionnels qualifiés freine l’accès aux soins pour de nombreux Ivoiriens”, a déclaré Pierre Dimba.

Le ministre était accompagné de la ministre de la Femme, la Famille et de l’Enfant, Nasseneba Touré, et la ministre de la Cohésion nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté, Myss Belmonde Dogo.

Cette opération humanitaire s’inscrit dans une série d’initiatives qui renforcent les liens de coopération entre les deux pays, tout en améliorant la qualité de vie des populations ivoiriennes.

(AIP)